Infirmière en Pratique Avancée (IPA)

🎤 Pouvez-vous vous présenter ?

Je m’appelle Alexandra FREDOUEIL. Je suis Infirmière en Pratique Avancée (IPA) depuis Juin 2022. J’ai commencé ma carrière à EPSYLAN en septembre 2012. Je travaille sur le Pôle de Psychiatrie de l’enfant et de l’Adolescent depuis 2015. Je travaille essentiellement sur deux CMP, celui de Blain et de Châteaubriant, dans lesquels je prends en charge des enfants de 0 à 3 ans.

À côté de mes missions dans ces CMP, je consacre du temps au service de maternité et de néonatologie de l’hôpital de Châteaubriant et à Blain, je peux intervenir occasionnellement sur l’hospitalisation en psychiatrie adulte lorsque cela concerne des patientes enceintes par exemple.

☑️ Quelles sont vos missions ?

Concernant la partie clinique de mon métier, je réalise l’évaluation globale et précoce des situations d’enfants (ou de parents qui attendent un enfant) qui ont été repérés en première ligne par des médecins traitants, des sages-femmes, des PMI (service de Protection de la Mère et infantile), etc. Nous essayons de mettre des mots sur ce qu’il se passe chez l’enfant et donner des pistes de travail aux parents pour qu’ils puissent l’accompagner au mieux dans son développement.

Pour mener ces missions a bien, je travaille avec une équipe composée :

  • d’une pédopsychiatre,
  • d’une psychomotricienne, et,
  • d’une psychologue. 

Cela me permet d’orienter l’enfant vers des soins précoces comme une évaluation psychologique ou un bilan psychomoteur s’il y a besoin. Je travaille en collaboration avec le médecin généraliste. Il va pouvoir m’adresser des enfants pour lesquels il semble y avoir une problématique sous-jacente ou alors, lorsque la problématique est avérée. J’interviens donc en amont d’un diagnostic, avec toute la préparation des parents, etc. Ensuite, j’accompagne l’enfant et la famille dans la prise de connaissance et la compréhension du diagnostic puis dans la mise en place d’outils pour faciliter le quotidien.

Lorsque je prends en charge des parents qui attendent un enfant, je vais chercher à sécuriser la naissance. En effet, souvent, il s’agit de futurs parents qui peuvent être en situation de grande précarité ou de violence intrafamiliale, qui souffrent d’addiction ou bien d’une pathologie psychiatrique déjà connue. Je vais les épauler avec la question de la parentalité qui s’installe en les guidant pour que cela se passe au mieux et qu’il n’y ait pas de séquelles pour l’enfant. Étant IPA, j’ai des missions transversales qui s’appuient sur de la formation, de la participation à deux CPTS (Communautés Professionnelles territoriales de Santé) dans lesquelles je représente l’hôpital.

Étant IPA, j’ai aussi des missions transversales qui s’appuient sur de la formation, de la participation à deux CPTS (Communautés Professionnelles territoriales de Santé) dans lesquelles je représente l’hôpital.

✨ Quelles sont les compétences nécessaires ?

Pour moi, la première compétence indispensable, c’est l’adaptation. Dans ma pratique clinique, je dois m’adapter à mon patient et à son environnement, tout ce qui gravite autour de lui.

Cela m’amène à ma deuxième compétence clé : avoir un regard holistique sur la situation vécue par l’enfant pour mieux le comprendre. C’est cette expertise clinique que les infirmiers développent qui les rendent si compétents dans leur accompagnement.

Et pour finir, je dirais qu’en tant qu’IPA, il faut avoir envie d’apprendre et envie de transmettre aussi. Être repartie en étude pendant 2 ans m’aura permis d’acquérir de nouvelles compétences, mais aussi de reconsidérer ma pratique et de prendre du recul afin de m’améliorer. Pour être expert de sa pratique clinique, il faut continuer à se former et à former les autres aussi.

📚 Qu’est-ce qui vous plaît dans votre métier ?

La pratique clinique est quelque chose qui me passionne.

Ce qui me plaît aussi, c’est la précocité de mon champ d’action, pouvoir aller observer, évaluer et mettre en place des choses pour limiter les séquelles pour les enfants, les parents et la famille. Je pense que ces actions permettent aussi de diminuer les files d’attente dans les CMP à l’avenir. La particularité de ma profession réside dans le fait que je ne me concentre pas sur un usager. En réalité, j’accompagne l’enfant, mais aussi la famille, la fratrie, les grands-parents, les crèches, les écoles et les enseignants, etc. Je fais beaucoup de travail en partenariat avec les écoles et les professeurs pour les aider à trouver des stratégies permettant de mieux encadrer et de faire évoluer les élèves en difficulté. Je pense finalement qu’un des aspects qui me plaît le plus dans mon métier, c’est de faire du lien entre toutes les professions. C’est en réalisant ces consultations conjointes que nous arrivons à une prise en charge au plus proche du besoin du patient.

🤩 Pourquoi choisir EPSYLAN ?

Lorsque j’ai été diplômé Infirmière, j’ai postulé dans plusieurs endroits, et j’ai été acceptée dans deux hôpitaux. Sur le moment, j’ai pensé choisir EPSYLAN par hasard, la psychiatrie n’étant pas mon projet, et finalement, je me suis vite rendu compte que ce secteur d’activité me passionnait complètement. Je trouvais qu’on était dans un vrai hôpital village, avec des belles bases de psychothérapie institutionnelle. J’ai découvert un hôpital bienveillant, qui m’a permis d’évoluer rapidement et qui m’a fait confiance. Malgré toutes les évolutions des politiques gouvernementales, EPSYLAN reste un hôpital à taille humaine ou beaucoup de soignants et de patients se connaissent encore. C’est ce qui me fait rester à EPSYLAN.

Alexandra, Infirmière en Pratique Avancée